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COMITE SCIENTIFIQUE
Le comité scientifique est composé de personnalités du mouvement de la science ouverte à l’échelle internationale. Conformément aux valeurs portées par l’IRD et le Cirad, le choix des intervenantes et des intervenants se fera dans le souci parité hommes/femmes.
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Norbert Hounkonnou : Président du comité scientifique (Académie des sciences, des arts et des lettres du Bénin, Bénin)
Mahouton Norbert Hounkonnou est professeur titulaire de mathématiques et de physique à l'Université d'Abomey-Calavi, République du Bénin. Ses travaux portent sur les mathématiques non commutatives et non linéaires, et les systèmes complexes. Il est membre et rédacteur associé de comités de rédaction de revues et de séries d'ouvrages renommés en mathématiques et en physique mathématique, notamment les comités de rédaction de Mathematics in Mind, Springer, Fields Cognitive Science Network, Peer Community In (PCI) Neuroscience, etc. Il est membre du Comité consultatif du Partenariat inter-académique et du Programme d'éducation scientifique (IAP SEP), de l'Association internationale de physique mathématique, de l'American Mathematical Society, de la London Mathematical Society, de la Society for Industrial and Applied Mathematics (SIAM), de l'Academy of Science of South Africa (ASSAf), de l'African Academy of Sciences (AAS), de la World Academy of Sciences (TWAS), du Conseil scientifique du Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA), ainsi que d'autres sociétés savantes renommées. Il est l'actuel président du Network of African Science Academies (NASAC), ancien président de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Bénin (2015-2020).
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Jean-Christophe Desconnets : Animateur du comité scientifique (Institut de Recherche pour le Développement, France)
Jean Christophe Desconnets est ingénieur de recherche à l'IRD. Il est géomaticien dans l'unité mixte de recherche ESPACE-DEV. Il possède deux compétences complémentaires. La première est une compétence en sciences de l'eau (doctorat en sciences de l'eau, Université de Montpellier, 1994) et l'autre en informatique (MSc en informatique, Université de Montpellier, 2000). De 2018 à 2020, il a dirigé la mission scientifique " Infrastructures et données numériques " de l'IRD. Actuellement, directeur de la mission Science Ouverte de l’IRD, il a pour rôle de coordonner la mise en œuvre de la politique de science ouverte de l'institut. Il participe également à la direction technique de l'infrastructure de recherche nationale Data Terra pour laquelle il apporte son expertise en matière d'interopérabilité. Enfin, il a piloté de 2019 à 2021 le groupe de travail " service générique d'accueil et de diffusion de données simples " pour le compte du COmité pour la Science Ouverte du MESRI.
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Pascal Aventurier (IRD, France) : Animateur du comité scientifique (Institut de Recherche pour le Développement, France)
Pascal Aventurier est titulaire d'un DEA en sciences de l'information de l'Université de Grenoble II et d'une maîtrise en mathématiques appliquées aux sciences sociales de l'Université de la Sorbonne à Paris. (ex Paris VII).Il est responsable du département d'information scientifique de l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) qui compte 15 personnes et met en œuvre la politique de science ouverte de l'IRD en matière de publications et de données de recherche. Il est également coordinateur du projet ANR Bridge sur l'interopérabilité la FAIRisation et la gouvernance des données de recherche entre trois organismes de recherche (2019-2022).Il est expert en science ouverte pour Knowledge Exchange ainsi que Expert science ouverte dans le REISO du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Au Brésil, il participe aux travaux du groupe de recherche du réseau DRIADE sur la préservation et l'archivage des données numériques - IBICT (Brasilia) etdu réseau CINDLAB (science ouverte et sciences avec et pour la société).Enfin, il enseigne la gestion des données de recherche depuis 2013 à l'Université de Montpellier et dans d'autres institutions.
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Rajâa Cherkaoui El Moursli (Université Mohamed V, Maroc)
Le professeur R. Cherkaoui El Moursli a obtenu son doctorat en physique nucléaire à l'Université Joseph Fourier de Grenoble, en France. Début 1982, elle a rejoint la Faculté des Sciences de l'Université Mohammed V de Rabat en tant que professeur-chercheur. Plus tard, en 1996, elle a occupé le poste de chef du laboratoire de physique nucléaire. Mme Cherkaoui avait mis en place plusieurs programmes de maîtrise à l'université, notamment le premier programme de maîtrise en physique médicale au Maroc. Elle est devenue vice-présidente pour la recherche de l'UM5 (2013-2017). Elle a fait partie des participants officiels précurseurs du Maroc à la collaboration ATLAS au CERN à Genève en 1996. En 2015, elle a reçu le prix L'Oréal-UNESCO pour "Les femmes et la science". En outre, elle a également été nommée membre résident de l'Académie Hassan II des sciences et des technologies et membre de l'Académie africaine des sciences. En 2016, elle a été nommée membre du conseil de gestion de l'Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique et membre du comité scientifique de la Fondation espagnole "Women In Africa". Elle a été honorée en 2017 par l'Organisation de la coopération islamique. En 2018, elle a été désignée comme membre du jury international des prix en sciences physiques pour les prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science. La même année, elle a été nommée membre de l'Académie mondiale des sciences pour l'avancement de la science dans les pays en développement et membre du conseil de gestion du Centre marocain pour l'énergie nucléaire, la science et la technologie. En 2019, elle a été élue vice-présidente pour l'examen des politiques et l'administration du conseil du Réseau des académies des sciences africaines.
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Cécile Coulibaly (Université Virtuelle de Côte d'Ivoire, Côte d'Ivoire)
Coordonnant les activités techniques de la bibliothèque numérique de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Côte d'Ivoire, lancée en 2016 et sous la tutelle de l'Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, Cécile est directrice adjointe en charge des commissions scientifiques depuis 2017. A travers l'" Open Access Week Côte d’Ivoire ", initiative instituée en 2018, Cécile mène des activités pour la mise en œuvre de l'accès ouvert, de la science ouverte et de la recherche ouverte. Membre de LIBSENSE pour la science ouverte en Afrique, Cécile travaille avec WACREN en tant que point focal sur le projet de feuille de route nationale avec WACREN, objectif principal du Symposium national pour la science ouverte (pré-conférence de la 7th WACREN’s Annual Conference, qui s'est tenue à Abidjan du 25 au 29 avril 2022). Elle a rejoint le groupe de travail francophone sur les REL pour la mise en œuvre de la recommandation de l'UNESCO sur les REL.
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Sophie Fortuno (Cirad, Direction générale déléguée à la recherche et à la stratégie, France)
Sophie Fortuno est Chargée de mission pour la science ouverte et les données de la recherche au Cirad depuis septembre 2020. Ingénieure de recherche en informatique, Sophie Fortuno rejoint en 2013 le laboratoire TETIS : Territoires, Environnement, Télédétection et Information Spatiale, du Cirad (2013-2020). Son activité principale est liée au domaine des Sciences de l'Information, travaillant sur l'Open Research Data, la Science des données et la Recherche d'Information. De 2013 à 2018, elle coordonne la démarche du projet Patrimoine Numérique Scientifique sur les données du Cirad et dirige le projet d'entrepôt de données de recherche de l'établissement. Elle est membre expert au sein du Collège données de la recherche du COmité pour la Science Ouverte du MESRI (2018 à 2020). Activités professionnelles antérieures : De 2003 à 2013, Sophie Fortuno est responsable du déploiement de projets NTIC institutionnels au sein de la Direction des Systèmes d'Information du Cirad.
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Irvy Gledhill (University of Witwatersrand, Afrique du Sud)
Irvy (Igle) Gledhill est professeur adjoint invité en physique des flux à l'Université du Witwatersrand. Elle a entrepris des recherches en physique des plasmas pour son doctorat à l'Université de Natal, en Afrique du Sud, et à l'Université de Californie, Los Angeles, et à l'Université de Stanford. Elle s'est spécialisée dans la dynamique des fluides computationnelle transsonique au Conseil de la recherche scientifique et industrielle d'Afrique du Sud, et a également contribué à des collaborations dans des domaines tels que la conception rationnelle de médicaments, le génie océanique et la sécurité des mines. Elle a été présidente de l'Institut sud-africain de physique et a présidé le groupe de travail 5 de l'Union internationale de physique pure et appliquée sur les femmes en physique. Elle est l'actuelle vice-présidente chargée des relations internationales et des affaires scientifiques du Network of African Science Academies (NASAC). Elle a été active en tant que membre de l'équipe de rédaction de la politique scientifique ouverte de l'Afrique du Sud.
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Justine Germo Nzweundji (Institute of Medical Research and Medicinal Plants Studies, Cameroun)
Dr NZWEUNDJI Justine Germo est biotechnologiste végétale et chercheuse à l'Institut de recherche médicale et d'études des plantes médicinales (IMPM) / Ministère de la recherche scientifique et de l'innovation, Cameroun. Ses recherches portent sur la culture de tissus de plantes médicinales pour une meilleure domestication et la production de métabolites secondaires. Elle a reçu la prestigieuse bourse Unesco-l'Oréal pour sa recherche doctorale aux Etats-Unis au Tropical Research and Educational Center, Université de Floride en 2011 et à Alabama A&M University en 2013. Elle a reçu de nombreuses bourses et prix et en 2015 le prix du meilleur chercheur junior de l'IMPM. Depuis 2017, elle est membre du comité de pilotage INGSA-Afrique. Elle a également participé à la formation et à l'encadrement de nombreux étudiants pour leur stage et leur mémoire de master. Début 2018, elle a obtenu un poste de chercheur postdoctoral à l'université Geisenheim Hoschule en Allemagne par le biais de TWAS-DFG. Elle fait partie de la cohorte 5 du programme de leadership scientifique africain 2019. Et aussi de la cohorte 2022-2023 du programme des boursiers présidentiels africains de l'Université du Michigan (UMAPS). Elle est actuellement présidente de l'Académie des jeunes scientifiques du Cameroun et membre de la Global Young Academy, co-responsable du groupe de travail sur les conseils scientifiques. Elle est rédactrice de Scientific African (Elsevier) et co-rédactrice du livre ''Responding to disease outbreak in Cameroon : Lessons from COVID-19", qui sera publié par Rüdiger Köppe (Allemagne).
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Hadi Quesneville (INRAE, France)
Hadi Quesneville a obtenu son doctorat en bioinformatique à l’université Pierre et Marie Curie. Après avoir travaillé en tant que maître de conférence à l’Université Pierre et Marie Curie et dans une unité mixte de recherche du CNRS, Hadi Quesneville rejoint l’INRA en 2007, en tant que directeur de recherches et directeur de l’unité de recherches en Génomique-Info (URGI) spécialisée sur les plantes et leurs bioagresseurs. Il dédie alors sa carrière de recherche à l’analyse des génomes, et plus particulièrement à ce que l’on n’annote pas encore correctement, les éléments génétiques mobiles, pour en étudier leur évolution et leurs impacts fonctionnels. Avec son équipe, il développe alors logiciels et bases de données, pour les analyser.Il s’est aussi impliqué plus largement dans la construction de systèmes d’information. Il a notamment procédé à la mise en place du portail international « blé », WheatIS, construit sous l’égide de la Wheat initiative. Grâce à son profil pluridisciplinaire, il est nommé, le 1er mai 2020, Administrateur des Données Algorithmes et Codes pour INRAE (ADAC). Ses missions se répartissent en trois axes autour de la donnée : leur gouvernance, leur valorisation et l’acculturation des scientifiques de l’institut à celle-ci. Il est le référent sur les sujets traitant des données scientifiques à INRAE aux niveaux national et international.
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Annelise Tran (Cirad, France)
Annelise Tran est chercheuse au Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), au sein de l’Unité Mixte de Recherche Territoires Environnement Télédétection et Information Spatiale (TETIS). Après une formation d’ingénieure en physique spécialisée en traitement du signal et de l’image, elle a obtenu un doctorat en Sciences de la Terre et de l’Université de Strasbourg et rejoint le Cirad en 2004. Ses recherches portent actuellement sur les applications de la télédétection et de la modélisation spatiale en écologie et en épidémiologie. Elle anime le Centre d’Expertise Scientifique (CES) « Risques Maladies Infectieuses » du Pôle de données et de services surfaces continentales Theia, qui a pour vocation de faciliter l’usage des images issues de l’Observation de la Terre.
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